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Changing the Narrative: How Media Shapes Perceptions of Youth in Care

  • Writer: nationalcouncilyic
    nationalcouncilyic
  • Nov 12
  • 6 min read
A crowd of people at a rally, with one person holding a sign in English that says ‘listen to our voices’, symbolizing advocacy for youth empowerment and representation.

French to follow / en français suivra


When most people think about “child welfare” or “child protection”, they often picture headlines about crisis, abuse, or tragedy. Media narratives carry real power: they can either deepen stigma or spark empathy and policy change. As an organization led by people with lived experience, the National Council of Youth in Care Advocates (NCYICA) believes media representation must be trauma-informed, accurate, and centred on the voices of people with lived experience. This is why we partnered with Spotlight: Child Welfare, a collaborative journalism project hosted by The Tyee that brings together youth, families, people with lived experience, advocates and journalists to improve media coverage of the so-called child “welfare” system. The project provides training and support to journalists to report with (not just about) people with lived experience in care - raising the bar for media reporting accuracy, dignity, and impact.

 

Why media narratives matter

Reporting on child welfare and youth in care is not neutral. The Tyee highlights that standard reporting practices can unintentionally add harm when they sensationalize trauma or miss context. Trauma-informed approaches to reporting help the public understand systemic challenges and can push decision-makers toward change.


At the same time, good reporting can spotlight what’s working. Coverage that showcases youth strengths, community care, and meaningful reform (rather than only crises) helps the public see youth in/from care as whole people rather than stereotypes.

 

Pitfalls to avoid: clickbait, stereotypes, and de-contextualized harm

Youth in/from care are too often framed as “troublemakers”, “unruly”, or “at risk,” while the systemic roots of harm are left unaddressed. As The Tyee notes, trauma-aware journalism requires extra care, including collaboration with lived experts, informed consent practices, and context that explains policies - so that media stories don’t demonize trauma responses.


What better reporting looks like: trauma-informed and community-rooted stories

There are encouraging examples of journalism that shifts the child welfare narrative from punishment to prevention and community care. For example, The Trillium reported on an Ontario First Nation reclaiming jurisdiction over child and family services with the aim of keeping families together by supporting parents, children and kin in their community. These stories show solutions rooted in culture, community, and self-determination.


From headlines to policy: why language and framing matter

Words can shape public opinion - and public opinion can help shape laws and policies. When media stories frame youth in/from care through solely a crisis lens, it can fuel a youth in care as “young delinquents” rhetoric and criminalize their trauma responses rather than addressing systemic root causes. Conversely, coverage that centres on strengths, lived expertise, healing, prevention, promising and best practices, and evidence can build momentum for child welfare reforms like extended post-majority supports, culturally grounded services, and youth-led standards.

 

Our call to action for the media:

  • Use the terms “youth in care” and “youth from care”. “Youth in care” is more inclusive of different out-of-home placements (foster care, kinship care, group homes, voluntary agreements, etc.) and “youth from care” refers to young people who have exited or ‘aged out’ of care and are now transitioning (or have transitioned) to adulthood.

  • Be trauma-informed. Don’t sensationalize harm; contextualize systemic and policy barriers. Feature youth in/from care strengths and aspirations alongside challenges.

  • Platform lived expertise. Collaborate with youth and adults with care experience as sources, advisors, and co-authors whenever possible.

  • Showcase solutions. Highlight lived expertise-led, community-led and Indigenous-led approaches that keep families together and improve the life outcomes of youth in care.

Changer le récit : comment les médias façonnent la perception des jeunes pris en charge


Un groupe de personnes participe à un rassemblement, tenant une pancarte sur laquelle on peut lire “Écoutez nos voix”. L’image symbolise la défense des droits, l’autonomisation et la représentation des jeunes pris en charge.

Lorsque la plupart des gens pensent à la « protection de l’enfance » ou à la « prise en charge », ils imaginent souvent des manchettes sur des crises, des abus ou des tragédies. Les récits médiatiques ont un véritable pouvoir : ils peuvent soit approfondir la stigmatisation, soit susciter l’empathie et un changement des politiques publiques. En tant qu’organisation dirigée par des personnes ayant une expérience vécue, Le Conseil national des défenseurs des jeunes pris en charge (CNDJPEC) croit que la représentation médiatique doit être fondée sur la compréhension des traumatismes, être juste et centrée sur les voix des personnes ayant une expérience vécue. C’est pourquoi nous avons établi un partenariat avec Spotlight: Child Welfare, un projet de journalisme collaboratif hébergé par Le Tyee qui réunit des jeunes, des familles, des personnes ayant une expérience vécue, des défenseurs et des journalistes afin d’améliorer la couverture médiatique du soi-disant système de « protection » de l’enfance. Le projet offre une formation et un soutien aux journalistes afin qu’ils fassent des reportages avec (et non pas seulement sur) les personnes ayant une expérience de prise en charge - élevant ainsi les normes d’exactitude, de dignité et d’impact du journalisme.


Pourquoi les récits médiatiques sont importants

Les reportages sur la protection de l’enfance et les jeunes pris en charge ne sont pas neutres. Le Tyee souligne que les pratiques journalistiques courantes peuvent, sans le vouloir, causer des torts lorsqu’elles sensationnalisent les traumatismes ou omettent le contexte. Les approches journalistiques tenant compte des traumatismes aident le public à comprendre les défis systémiques et peuvent inciter les décideurs à apporter des changements.


En même temps, un bon reportage peut mettre en lumière ce qui fonctionne. Une couverture médiatique qui met de l’avant les forces des jeunes, le soutien communautaire et les réformes significatives (plutôt que seulement les crises) aide le public à voir les jeunes pris en charge comme des personnes complètes plutôt que comme des stéréotypes.


Pièges à éviter : titres accrocheurs, stéréotypes et récits sans contexte

Les jeunes pris en charge sont trop souvent présentés comme des « fauteurs de troubles », « indisciplinés » ou « à risque », tandis que les racines systémiques des préjudices demeurent ignorées. Comme le note The Tyee, un journalisme conscient des traumatismes exige une attention particulière, notamment la collaboration avec des experts ayant du vécu, le recours à des pratiques de consentement éclairé, et un contexte qui explique les politiques - afin que les récits médiatiques ne diabolisent pas les réflexes liés au traumatisme.

 

À quoi ressemble un meilleur reportage ? Des histoires ancrées dans la communauté et conscientes des traumatismes

Il existe des exemples encourageants de journalisme qui transforment le récit sur la protection de l’enfance, passant de la punition à la prévention et au soins communautaires.

Par exemple, The Trillium a publié un reportage sur une Première Nation de l’Ontario qui reprend la juridiction en matière de services à l'enfance et à la famille afin de garder les familles unies en soutenant les parents, les enfants et leurs proches au sein de la communauté. Ces récits mettent en lumière des solutions enracinées dans la culture, la communauté et l’autodétermination.


Des manchettes aux politiques : pourquoi les mots et le cadrage comptent

Les mots peuvent façonner l’opinion publique - et l’opinion publique peut, à son tour, influencer les lois et les politiques. Lorsque les médias présentent les jeunes pris en charge uniquement à travers un prisme de crise, cela peut alimenter une rhétorique qui les dépeint comme de « jeunes délinquants » et criminalise leurs réflexes traumatiques plutôt que de s’attaquer aux causes systémiques. À l’inverse, une couverture qui met l’accent sur les forces, l’expertise vécue, la guérison, la prévention, les pratiques prometteuses et fondées sur des données probantes peut favoriser des réformes de la protection de l’enfance, comme le prolongement des soutiens après la majorité, les services ancrés dans la culture et les normes dirigées par les jeunes.


Notre appel à l’action pour les médias :

  • Utilisez les termes “jeunes pris en charge” et “anciens jeunes pris en charge”. Le terme jeunes pris en charge englobe diverses formes de placements hors foyer (ex : familles d’accueil, placements avec la parenté, foyers de groupe, ententes volontaires, etc.), tandis que anciens jeunes pris en charge désigne les jeunes qui ont quitté ou effectué une « sortie sèche » du système et qui font (ou ont fait) la transition vers l’âge adulte.

  • Adoptez une approche fondée sur la compréhension des traumatismes. Ne dramatisez pas les préjudices ; contextualisez les obstacles systémiques et politiques. Mettez en valeur les forces et les aspirations des jeunes et anciens pris charge, en plus de leurs défis.

  • Mettez en avant l’expertise vécue. Collaborez avec des jeunes et des adultes ayant une expérience de prise en charge en tant que sources, conseillers et coauteurs, chaque fois que possible.

  • Présentez des solutions. Mettez en lumière les approches dirigées par des personnes ayant une expérience vécue, par la communauté et par les Peuples Autochtones, qui visent à maintenir les familles unies et à améliorer les résultats de vie des jeunes pris en charge.




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