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Myths vs. Facts: Breaking Down Misconceptions About Youth in Care

  • Writer: nationalcouncilyic
    nationalcouncilyic
  • Nov 5
  • 6 min read

Updated: Nov 6

Diverse group of smiling people holding signs reading "MYTHS vs FACTS" outdoors, expressing joy and unity against a green background.

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French to follow / en français suivra 


Across Canada, thousands of children and youth involuntarily grow up in government child protection systems due to experiencing abuse and/or neglect, and are placed in out-of-home placements such as foster homes, group homes or kinship placements. Yet, despite their traumatic experiences, youth in care are often unfairly stereotyped.


At the National Council of Youth in Care Advocates (NCYICA), we believe that ending stigma is part of creating real change. Let’s unpack some common myths and replace them with the lived realities of young people in care.


Myth #1: Youth in care are “troublemakers.”


Fact: Youth in care are troubled, not trouble.


Many young people enter care because of trauma, neglect, abuse, or family instability - not because of anything they did wrong. Labeling them as “troublemakers” overlooks the systemic issues that led to their placement in care, and often, can criminalize their trauma responses. What they need is stability and trauma-informed support and understanding, not punishment or stigma.


Myth #2: Youth in care aren’t smart or capable.


Fact: Youth in care are valuable and full of potential.


When given equitable access to financial stability, education, employment, housing, mentorship, culture, spirituality and community connections, health and wellbeing supports, rights awareness, advocacy and identity development opportunities, youth in care achieve remarkable things. Systemic barriers such as frequent placement moves, under-education, lack of emotional support, and financial hardship are what hold them back. When fully invested in, youth in care can become valuable members, leaders and advocates in their communities.


Myth #3: Youth in care don’t have family or community.


Fact: “Family” looks different for everyone.


While many young people who enter care are systemically disconnected and displaced from their families of origin, many youth in care build deep connections with ‘chosen families’ comprised of  mentors, other peers from care, friends, partners, and supportive adults. A sense of community can take many forms - for youth in care, it often means finding belonging in spaces that value them for who they are.


Myth #4: Youth in care get everything paid for by the government.


Fact: Most young people in care face significant financial struggles when they

‘age out’ of the system.


Due to legislated age cut-offs for child protection supports, youth in care must leave the system and their placements at age of majority (18 or 19) or soon thereafter. They lose access to housing, education funding, or income support on the day of their birthday, with little to no support system to help them navigate yet another drastic transition period in their lives. While some post-majority government programs exist in certain provinces and territories, they’re often inconsistent, underfunded, exclusionary and full of eligibility barriers. For many young people who grew up in the system, ‘aging out’ of care means being propelled into adulthood alone, before they are ready, and without the safety net most of their peers outside the system access through their families, friends and communities.


Myth #5: Once youth leave care, they’re fine.


Fact: Transitioning out of care is one of the most critical and vulnerable times in a young person’s life.


Without continued supports, many youth in care face housing insecurity and homelessness, unemployment, poverty, undereducation, criminal justice system involvement, physical and mental health challenges, isolation and loneliness after exiting the system. That’s why we tirelessly advocate for holistic wraparound approaches, including extended care and lifelong supports, so youth don’t just survive the system - they thrive beyond it.


Why Does This Matter?


Changing public perception is more than just setting the record straight, it’s about opening doors and opportunities. When we replace stereotypes and misconceptions with an understanding of the lived realities of youth in care, we create policies, programs, communities, and workplaces that truly value people with lived experience in the child welfare system. Youth in care are not a burden or a problem to fix - they are human beings with personalities, dreams, strengths and talents that are full of potential and worthy of being invested in.


Mythes et réalités : Démystifier les idées reçues sur les jeunes pris en charge


Groupe diversifié de personnes souriantes tenant des pancartes indiquant « MYTHES vs FAITS » à l’extérieur, exprimant la joie et l’unité sur un fond vert.

À travers le Canada, des milliers d'enfants et de jeunes grandissent involontairement dans des systèmes gouvernementaux de protection de l'enfance parce qu'ils ont été victimes de maltraitance et/ou de négligence. Ils sont placés hors de leur famille d’origine, notamment en famille d'accueil, en foyer de groupe ou en placement avec de la parenté élargie. Pourtant, malgré leurs expériences traumatisantes, les jeunes pris en charge sont souvent victimes de stéréotypes injustes.


Au Conseil national des défenseurs des jeunes pris en charge (CNDJPEC), nous croyons que mettre fin à la stigmatisation est essentiel pour créer un véritable changement. Démontons certains mythes courants et remplaçons-les par les réalités vécues par les jeunes pris en charge.


Mythe 1 : Les jeunes pris en charge sont des « fauteurs de troubles »


Réalité : Les jeunes pris en charge sont troublés, pas des troubles.


Beaucoup de jeunes sont placés dans le système de protection de l’enfance en raison de traumatismes, de négligence, de maltraitance ou d'instabilité familiale – et non à cause de quelque chose qu'ils auraient fait de mal. Les étiqueter comme « fauteurs de troubles » occulte les problèmes systémiques qui ont conduit à leur placement et peut souvent criminaliser leurs réactions au traumatisme. Ce dont ils ont besoin, c'est de la stabilité, du soutien tenant compte des traumatismes et de la compréhension - et non de punition ou de stigmatisation.


Mythe 2 : Les jeunes pris en charge ne sont pas intelligents ou capables.


Réalité : Les jeunes pris en charge ont une valeur et sont pleins de potentiel.


Lorsqu'ils bénéficient d'un accès équitable à la stabilité financière, à l'éducation, à l'emploi, au logement, au mentorat, aux liens à la culture, spiritualité et à la communauté, aux soutiens en matière de santé et de bien-être, à la sensibilisation aux droits, au plaidoyer et aux opportunités de développement de l'identité, les jeunes pris en charge réalisent des choses remarquables. Ce sont les obstacles systémiques tels que les déménagements fréquents, le manque d'éducation, le manque de soutien émotionnel et les difficultés financières qui les freinent. Lorsque des investissements complets sont faits, les jeunes pris en charge peuvent devenir des membres précieux, des leaders et des défenseurs au sein de leurs communautés.


Mythe 3 : Les jeunes pris en charge n'ont pas de famille ou de communauté.


Réalité : La « famille » prend une forme différente pour chacun.


Bien que de nombreux jeunes placés soient systématiquement déconnectés et déplacés de leur famille d'origine, beaucoup d'entre eux tissent des liens profonds avec des « familles choisies » composées de mentors, de pairs, d'amis, de partenaires et d'adultes bienveillants. Un sentiment de communauté peut prendre de nombreuses formes – pour les jeunes pris en charge, cela signifie souvent trouver leur appartenance dans des espaces qui les valorisent pour qui ils sont.


Mythe 4 : Le gouvernement paie tout pour les jeunes pris en charge.


Réalité : La plupart des jeunes pris en charge font face à d'importantes difficultés financières lorsqu'ils quittent le système en raison de leur âge.


En raison des limites d'âge législatives pour les soutiens de la protection de l'enfance, les jeunes pris en charge doivent quitter le système et leur placement à l'âge de la majorité (18 ou 19 ans) ou peu de temps après. Ils perdent l'accès au logement, au financement de l'éducation et au soutien du revenu le jour de leur anniversaire, avec peu ou pas de système de soutien pour les aider à traverser cette nouvelle période de transition drastique dans leur vie. Bien que certains programmes gouvernementaux post-majorité existent dans certaines provinces et territoires, ils sont souvent incohérents, sous-financés, exclusifs et pleins d'obstacles à l'admissibilité. Pour de nombreux jeunes qui ont grandi dans le système, la « sortie sèche » hors du système signifie être propulsé seul dans l'âge adulte, avant d'être prêt, et sans le filet de sécurité auquel la plupart de leurs pairs à l'extérieur du système ont accès grâce à leur famille, leurs amis et leur communauté.


Mythe 5 : Une fois que les jeunes quittent le système, tout va bien.


Réalité : La transition hors du système est l'une des périodes les plus critiques et vulnérables de la vie d'un jeune.


Sans soutien continu, de nombreux jeunes pris en charge sont confrontés à l'insécurité du logement et à l'itinérance, au chômage, à la pauvreté, à la sous-éducation, à l'implication dans le système de justice pénale, à des problèmes de santé physique et mentale, à l'isolement et à la solitude après avoir quitté le système. C'est pourquoi nous plaidons sans relâche en faveur d'approches holistiques et de soutien complet, y compris des soins prolongés et des soutiens à vie, afin que les jeunes ne fassent pas que survivre au système, mais qu'ils s'épanouissent au-delà.


Pourquoi est-ce important ?


Changer la perception du public ne consiste pas seulement à rétablir les faits, mais à ouvrir des portes et des opportunités. Lorsque nous remplaçons les stéréotypes et les idées fausses par une compréhension des réalités vécues par les jeunes pris en charge, nous créons des politiques, des programmes, des communautés et des milieux de travail qui valorisent véritablement les personnes ayant une expérience vécue dans le système de protection de l'enfance. Les jeunes pris en charge ne sont pas un fardeau ou un problème à régler – ce sont des êtres humains pleins de potentiel avec des personnalités, des rêves, des forces et des talents et qui méritent qu'on investisse en eux.



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