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Bringing an End to ‘Aging Out’

  • NCYICA
  • Oct 22
  • 6 min read
Young woman sitting by a window, looking thoughtful and sad, with her head resting on her hand.

French to follow / en français suivra 


The National Council of Youth in Care Advocates (NCYICA) believes that no young person in care should be left to navigate adulthood alone just because they have reached the age of majority. Yet across Canada, this is still a reality for many youth in care - they must ‘age out’ of their placements at 18 or 19 (or in some jurisdictions, between the ages of 21 and 27), due to arbitrary age cut-offs in child welfare policies and legislation. This creates a harsh deadline in the lives of young people who often need more, not less, support.


This cut-off of services and supports does not reflect how young people grow into adults. It also does not consider the impacts of trauma, emerging adulthood development, or lived expertise. And it certainly does not match the experiences of their peers outside the system. In many families, support continues well into adulthood, whether that be help with paying rent, staying in school, navigating mental health, or simply having a place to go when things get hard. That kind of safety net is denied to too many youth in care.


Instead, the current system forces abrupt independence. Young people from care can lose housing, financial assistance, education supports, and access to trusted adults all in one moment. These are not small changes - they are foundational losses. And they happen just as youth in care are stepping into some of the most complex years of their lives.


The impacts of ‘aging out’ of care on mental health and wellbeing are deep and lasting. For many young people, the abrupt end of supports feels like a final act of abandonment from a system that was supposed to protect them. It comes at a time when stability, guidance, and belonging are most needed. Many youth in care have faced years of trauma, placement changes, and fractured relationships. When support ends overnight, it can reopen old wounds and reinforce the belief that they are alone in the world. Anxiety and depression are common, often intensified by the sudden uncertainty of housing, finances, and the future. Some experience panic attacks or sleeplessness, while others shut down emotionally as a form of survival. Without consistent access to therapy, culturally grounded healing, and safe adult relationships, many are left to cope in isolation. These challenges are not signs of weakness; they are the predictable results of being pushed into independence without the emotional and practical supports that every young person deserves.


The financial impacts are also as severe. Unlike their peers who can rely on family for help with rent, food, or transportation, youth from care are often left to navigate these pressures alone. Many youth do not have savings, job experience, or a place to live. Some must choose between continuing their education and meeting their basic needs. Without meaningful financial support and guidance, they face a heightened risk of poverty and homelessness. The system, as it exists, asks young people to be independent before they have had a fair chance to become secure and stable.


That is why we advocate for the complete removal of ‘aging out’ from child welfare legislation and for its replacement with an equitable and holistic framework of support that focuses on interdependence. The Equitable Standards for Transitions to Adulthood for Youth in Care, developed by the NCYICA, offer a path forward. These standards emphasize stable housing, financial security, long-term access to education and health services, and meaningful relationships rooted in cultural and community connections. They are designed to ensure that youth are not pushed out of care but are rather supported in growing into adults at their own pace and with the right supports.


Our work is focused on implementing meaningful changes within the child welfare system so that it does not leave young people behind. Every youth in care deserves lasting supports that do not come with a dreaded expiry date. This means pushing for legislation, policies and programs that centre stability, connection, and choice. It means listening to young people in/from care and establishing a standard of support that reflect their realities. The end of ‘aging out’ is a necessary shift, and we will keep advocating for its end until it is reflected in child welfare legislation, policy and practice across the country.


Mettre fin à la ‘sortie sèche’


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Le Conseil national des défenseurs des jeunes pris en charge (CNDJPEC) croit qu’aucun jeune pris en charge ne devrait être laissé à lui-même pour affronter l’âge adulte simplement parce qu’il a atteint l’âge de la majorité. Pourtant, partout au Canada, c’est encore la réalité pour de nombreux jeunes pris en charge : ils doivent effectuer une ‘sortie sèche’ du système à 18 ou 19 ans (ou dans certaines jurisdictions, entre les âges de 21 et 27 ans), en raison de limites d’âge arbitraires inscrites dans les politiques et la législation sur la protection de l’enfance. Cette coupure crée une échéance brutale dans la vie de jeunes qui ont souvent besoin de plus, et non de moins, de soutien.


Cette interruption des services et de l’aide ne reflète pas la manière dont les jeunes deviennent adultes. Elle ne tient pas compte des effets du traumatisme, du développement émergent à l’âge adulte, ni de leur expertise vécue. Et elle ne correspond certainement pas aux expériences de leurs pairs à l’extérieur du système. Dans de nombreuses familles, le soutien se poursuit bien au-delà de la majorité — qu’il s’agisse d’aider à payer le loyer, de rester à l’école, de gérer la santé mentale ou simplement d’avoir un endroit où aller quand les choses deviennent difficiles. Ce filet de sécurité est refusé à trop de jeunes pris en charge.


Plutôt, le système actuel impose une indépendance soudaine. Les jeunes quittant le système de protection peuvent perdre leur logement, leur aide financière, leur soutien à l’éducation et l’accès à des adultes de confiance en un seul instant. Ces pertes ne sont pas mineures - ce sont des pertes fondamentales. Et elles surviennent précisément au moment où ces jeunes entrent dans les années les plus complexes de leur vie.


Les impacts de la ‘sortie sèche’ sur la santé mentale et le bien-être sont profondes et durables. Pour beaucoup de jeunes pris en charge, la fin abrupte du soutien est perçue comme un dernier acte d’abandon de la part d’un système censé les protéger. Cela arrive à un moment où la stabilité, les conseils et le sentiment d’appartenance sont les plus nécessaires. De nombreux jeunes pris en charge ont déjà vécu des années de traumatisme, de changements de foyer et de relations brisées. Quand le soutien s’interrompt du jour au lendemain, cela peut rouvrir de vieilles blessures et renforcer la croyance qu’ils sont seuls au monde. L’anxiété et la dépression sont fréquentes, souvent aggravées par l’incertitude liée au logement, aux finances et à l’avenir. Certains vivent des crises de panique ou de l’insomnie, tandis que d’autres se ferment émotionnellement pour survivre. Sans accès régulier à la thérapie, à une guérison ancrée culturellement et à des relations adultes sécurisantes, beaucoup doivent se débrouiller seuls. Ces difficultés ne sont pas des signes de faiblesse, mais les conséquences prévisibles d’une indépendance imposée sans les soutiens émotionnels et pratiques que chaque jeune mérite.


Les impacts financiers sont tout aussi graves. Contrairement à leurs pairs qui peuvent compter sur leur famille pour les aider à payer le loyer, la nourriture ou le transport, les jeunes quittant le système de protection de l’enfance doivent souvent affronter ces pressions seuls. Beaucoup n’ont ni économies, ni expérience professionnelle, ni logement stable. Certains doivent choisir entre poursuivre leurs études ou subvenir à leurs besoins essentiels. Sans soutien financier et accompagnement significatif, ils courent un risque accru de pauvreté et d’itinérance. Le système, tel qu’il est, demande aux jeunes d’être indépendants avant même qu’ils aient eu une véritable chance d’être stables et en sécurité.


C’est pourquoi nous plaidons pour l’élimination complète du concept de la ‘sortie sèche’ de la législation sur la protection de l’enfance, et pour son remplacement par un cadre de soutien qui est équitable, holistique et se concentre sur l’interdépendance. Les Normes équitables de transition vers l’âge adulte pour les jeunes pris en charge, développées par le CNDJPEC, offrent une voie à suivre. Ces normes mettent l’accent sur un logement stable, la sécurité financière, l’accès à long terme à l’éducation et aux services de santé, ainsi que sur des relations significatives ancrées dans la culture et la communauté. Elles visent à s’assurer que les jeunes ne sont pas expulsés du système, mais qu’ils sont accompagnés dans leur transition vers l’âge adulte à leur propre rythme et avec les soutiens appropriés.


Notre travail consiste à mettre en œuvre des changements significatifs au sein du système de protection de l’enfance afin qu’aucun jeune ne soit laissé pour compte. Chaque jeune pris en charge mérite un soutien durable, sans date d’expiration redoutée. Cela signifie défendre des lois, des politiques et des programmes qui placent au centre la stabilité, la connexion et le choix. Cela signifie écouter les jeunes pris en charge et ceux qui ont une expérience vécue du système et établir une norme de soutien qui reflète leur réalité. La fin de la ‘sortie sèche’ est un changement nécessaire, et nous continuerons à plaider pour sa fin jusqu’à ce qu’elle soit reflétée dans la législation, les politiques et les pratiques en matière de protection de l’enfance à travers le pays.


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